Bordeaux (re)joue

Bordeaux a démontré à ses pairs, qu'il était capable de se relever. Certes sa "chute" (terme qui présupposerait, que les girondins étaient debout) n'était dû qu'à ses propres actes, mais tout de même après les clivages opposant les supporters à la direction du club, les supposées tensions entre Tigana et Pavon, Bordeaux est debout.

Un collectif

 C'est ce qui faisait défaut aux Marine et Blanc dernièrement. L'attaquant en pointe n'avait aucun soutient. Pour toutes personnes ne pouvant visualiser  le fameux proverbe "chacun pour soi, Dieu pour tous", il lui suffisait tout simplement de regarder un match de Bordeaux.

2011, du moins le début de l'année 2011, sonnera, je l'espère pour longtemps, comme l'année de césure :

1. De la fluidité , un jeu simple, sans excentricité était visible sur le terrain de Chaban ce dimanche. Manque de solutions? Une passe au camarade. Une technique qui valorisait le jeu en mouvement contrairement  à ce qu'ils nous ont montré depuis le début du championnat.
2. Une rage de vaincre : On a vu onze joueurs avec l'envie de gagner.  Des défenseurs courir, se démener, pour éviter une sortie en touche. D'autres blessés; à l'instar de Diabaté qui après un gros coup et sous l'avis des médecins sur place qui lui préconisaient d'aller sur le banc, préférait rester sur le terrain pour aider ses camarades. Sa prestation fut quelque peu mitigée. Jeune joueur qui manque encore un peu d'expériences, d'incisions et qui est encore trop approximatif dans son jeu, mais à qui on ne peut reprocher son envie de bien faire.
3. Un mental d'acier : Je prends l'exemple de Modeste, qui quelques minutes suite à un immanquable, marque. Il faut en vouloir et il nous l'a montré.

Après on ne va pas s'extasier non plus, ça reste Nice, 17ème au classement, une des plus mauvaises attaques mais qui est la 7ème défense.

Le vrai test reste quand même le match qui aura lieu à Lyon dimanche face à une des meilleures attaques. 

A compter dans nos rangs le nouvel attaquant André, arrivé fraichement d'Ukraine et pour une durée de six mois.

Aux Armes !